Index des textes / Text index


Le hasard (D. Forfait)
J’ai dessiné sur le décor
Un voile mystère comme le sort
Qui abrite un lieu de nulle part
Et fini par projeter un encart

Je jette un sort sur le mur
En traçant une simple ligne
Un angle droit moins sure
Qui s’efface jusqu’à la cime

En écrivant sur les murs
T’as fini par croire à cet encart
Qui nous a trompé et montré le hasard
Et projeté dans l’ombre….des murs

Plus haut que les cimes
Plus haut que nos rimes
Les larmes des murs sont possibles
C’est comme un écho difficile


Abrite-toi dans les pages
En brisant les retraits
En supprimant des lignes
Et rajoute plein de traits

Le gris des mines
En dessinant entre les lignes
Supprime ces mesures rigides
Pour ne plus rester dans le vide

En écrivant sur les murs
T’as fini par croire à cet encart
Qui nous a trompé et montré le hasard
Et projeté dans l’ombre….des murs

Plus haut que les cimes
Plus haut que nos rimes
Les larmes des murs sont possibles
C’est comme un écho difficile


Il suffit de se dire
Et parce qu'on n'y peut rien
Que l'autre ne fait qu'en rire
Et que nous irons bien

Il suffit de se dire
Que si les choses vont ainsi
Cela suffit au pire
Je partirais en traversant la pluie

En écrivant sur les murs
T’as fini par croire à cet encart
Qui nous a trompé et montré le hasard
Et projeté dans l’ombre….des murs

Plus haut que les cimes
Plus haut que nos rimes
Les larmes des murs sont possibles
C’est comme un écho difficile


Chance (D. Forfait)
I drew on the decor
A mysterious veil as the fate
Which houses a place of nowhere
And ended up projecting an insert

J'ai du chercher dans mes rêves (texte D. Forfait / musique Jolapine)

Vagabond (D. Forfait)

 

C'est une journée de hasard

Comme un homme sage

Les rues désertes et sages

Comme un homme sage

 

J'ai dessiné dans la marge

Quelques traits épars

En regardant dans le tard

Quelques pluies dans la cage

 

C'est comme une illusion d'optique

Qui s'efface pour fuir

C'est comme un regard oblique

Qui est fait pour vous fuir

 

Dans la pénombre de nos rêves

Pour ne plus penser à rien

Ils s'effacent sans une trêve

Pour n'être plus rien

 

En passant, une esquisse colorée

Une main sereine peint la réalité

En passant, une brise envolée

Une main pleine de réalité

 

C'est en croisant sa route

Qu'on cherche un doute

C'est en croisant sa route

Qu'on change de route

 

 

C'est comme une illusion d'optique

Qui s'efface pour fuir

C'est comme un regard oblique

Qui est fait pour vous fuir

 

Dans la pénombre de nos rêves

Pour ne plus penser à rien

Ils s'effacent sans une trêve

Pour n'être plus rien

 

Vagabond le jour

Vagabond la nuit

Fuit dans le paysage

De jours, de nuits sans partage

 

Vagabond le jour

Vagabond la nuit

Des nuits, des jours

Des jours, des nuits

 

 

C'est comme une illusion d'optique

Qui s'efface pour fuir

C'est comme un regard oblique

Qui est fait pour vous fuir

 

Dans la pénombre de nos rêves

Pour ne plus penser à rien

Ils s'effacent sans une trêve

Pour n'être plus rien

 

 



Les ombres chinoises (D. Forfait)
Pour ainsi dire
Je songe et retire
Un autre monde qui s'ouvre à lui
Dans son sommeil

Une autre fois je lui ai dit
De masquer ses peines
Quand bien même
Sordide

Et puisqu'on finit dans l'abîme
Y'a toutes ces peines
Qui nous ramènent
En terre acide

Les âmes aux orties

En terre acide
En terre acide

Les ombres chinoises
Me dévisagent
En terrain que je toise
Finissent comme des images

Dans la zone libre
Un monde insipide
Fait de magies et d'oubli

Dans la tour on dénombre
Des membres qui se suivent
Finissent dans l'oubli
Leurs âmes aux orties

C'est un monde sans soucis
Où la pluie se jette dans les ruines
Dans les abîmes, qui suit?
Les murs de nos mélancolies

En terre acide
En terre acide
En terre acide
En terre acide

Les ombres chinoises...

En terre acide